5.2.13

the runner's complex





AHHHH,  dear friends and internet users that we love so much. Time has come to seriously talk to you about the awkward and complex issue that is running. 
When you think about it, it's absolutely fabulous, only human beings are able to act in such an odd way. Running without being chased by a predator, nor to escape any danger, neither for hunting any prey,  and, even better: running, and not being in a hurry.
But the best of the best of the wow my God I can't believe it is such a nonsense: RUNNING AND GOING NOWHERE.

Conceptually, running is (I think you know by now that the intellectual approach is more my stuff than the physical one) the celebration of what make Human Kind so marvelous: the ability of ACTING AGAINST NATURE.
You wake up every morning to go to work, when your body clearly tells you that you need more rest, you choose the light diet veggie salad ( only 200 calories ) when you dying for a double cheeseburger. Have you ever seen a rabbit refusing to copulate with  his ex's best friend for ethic purpose?

Please, think about, in Hong Kong for instance, those bankers, ingeniers, people who have massive responsibilities and work hard all day long to find solutions, to analyses datas, to optimize their activity in the most rational way. Those very same people are still magical enough to think 'well, I want to spend the evening in a closed room with AC and artificial light to sweat like a pig, run out of breath and probably suffer the hell of soreness tomorrow morning, on a lovely treadmill, and when I'll read 10 Km on the machine screen, then, I'll be a happy person.'
This really touches my heart, and you?



PS: I (mango right now), want to apology for the very big grammar a vocabulary mistakes I commit in english. My personal translator (Brad Pitt) is busy right now, and I fired Google Translate for lack of charm reasons.






AhhHHHhh, les amis, je me dois aujourd'hui d'aborder ce sujet complexe et biscornu qu'est le jogging. 
C'est magnifique, quand on pense que seul l'humain est capable de telles aberrations. Courir sans être poursuivi par quelque prédateur, sans le moindre danger à échapper, courir pour ne traquer aucune proie, et mieux encore: courir sans même être pressé.
Et attendez, c'est pas fini: summum du summum du top de l'absurde que même si tu voulais te la jouer Samuel Beckett tu pourrais pas rivaliser niveau non-sens total: COURIR SANS ALLER NULLE PART. 

Conceptuellement, le jogging me passionne (vous aurez deviné que l'approche physique m'est plus hermétique), et alors la course en salle, vous pouvez imaginer… C'est la célébration pure et dure de la magie humaine : cette capacité, que je qualifierai de divine, oui, allons-y gaiement, sortons les grands mots, cette capacité à AGIR CONTRE NATURE qui fait que nous autres être humains, sommes si brillants, et à la fois si pathétiques.

Tu te réveilles tous les matins à 7H30 pour aller bosser alors que ton corps te huuurle en patois crétois 'laisse moi dormir, salopard, sinon je vais mouuuurir'. 
Tu optes sagement pour la salade 'lentilles corail/ radis noir/ tofu du Sri lanka' à seulement 23,6 calories quand ton estomac de réclame clairement un double cheese burger sauce Mayo/ BBQ/ béchamel. 
T'as déjà vu un lapin refuser de s'accoupler avec la meilleur amie de son ex pour des raisons éthiques?
Alors vous me direz, le jogging,au bout d'un moment, on ne peut plus s'en passer, c'est comme une drogue,  bref, on en devient accro. EN PLUS!!!  Non mais ça va pas la tête…Moi qui suis de nature plutôt dépendante, je suis extrêmement fière de ne pas avoir succombé à la cette came là. Vraiment. 

Mais pensez à eux, pauvre hères du monde moderne, à Hong kong par exemple, ces armées de banquiers, d'ingénieurs, de type avec des responsabilités par croyables, qui bossent toute la journée sur des données concrètes, qui se cassent la tête à coup de calcul savant et de logique infaillible pour produire, concevoir, développer des activités, optimiser, et faire tout un tas de choses dont je ne comprendrais certainement jamais la moitié. Quand on voit ces bataillons de gens qui ne font rien sans raison se ruer en masse vers la salle de sport pour aller courir sur un tapis, j'en ai presque les larmes aux yeux tellement c'est beau. Il y a encore assez de merveilleux en eux, pour se dire '' Tiens, ce soir,  je vais m'enfermer dans une pièce climatisée pour transpirer comme un porc, m'essouffler, et certainement vivre le supplice de la courbature demain matin, tout ça sur un sol en caoutchouc,  mais quand sur mon écran de machine, il y aura écrit -10 kilometres-, là, je serais heureux ."
Moi, ça m'émeut, pas vous? 





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