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17.5.13

Bonne fête maman!









 Je t'appelais juste comme ça..pour te dire... enfin tu sais quoi...











 Je t'aiiiimeuhhhh mômaaaan!!!!








 telephone: ''Ooooh mon bébé, c'est si mignon..."









tel: "Mais..il doit être tard chez toi...t'es pas encore couchée??? Tu es où?"


 Chuis au lit...





To all the mums in the world, and especially the ones who live faaar  faaar away from their children...WE LOVE YOU
Distance, jetlag, and the fact that sometimes it's hard to explain what we're living so far from you may prevent us to say it as much as we want...
But Skype and Gin tonic help...


À toutes les mères du monde, plus spécialement celles qui vivent loin de leur progéniture, et encore plus spécialement les notres....ON VOUS AIME
La distance, le décalage horaire, et parfois le fait que c'est difficile de tout raconter sur ce qu'on vit loin de vous nous empêche de le dire aussi souvent qu'on le voudrait.
Mais avec Skype et le Gin-to, on a trouvé la solution... 


And now a little french song from the time you were our age... (and quite cheesy, that was the 'hello kitty post of the week in case you didn't notice)
et maintenant, une petite chanson, du temps ou vous aviez notre âge...(et bien kitch a souhait au cas ou vous auriez pas remarqué que ce post était emplit de cucu la pralochade)





And, don't forget we have a
that you can LIKE if you like us as much as we do love you
(come on, don't be shy, it's just one click, ;)!


8.3.13

HK/1// the wandering man


Hellowoww amigos!
Time has come to talk seriously about Hong Kong, so this will be the first post of a long serie. Let us introduce you to some figures of Honk Kong. Consider it as the beginning of a saga, it's my Hundred years of Solitude, my  Devine Comedy, my hell… WOOW sounds like you're about to have a lot of fun!

We may have not been here for a very long time, but  enough to notice some main figures of the city. Of course, my interpretation may be wrong and full of cliché, that's why I expect you, dear reader,  to correct my errors.

And now, ladies and gentlemen, let me introduce you to the wandering old indian man:



Un bonjour solennel a toi l'ami, parce  que ceci est le début d'une série de posts sur  Hong Kong, les  gens qu on croise ici, les tronches récurrentes,  les énergumènes de la ville, les passants, quoi. Hum.
 C est un peu comme les prémices d'une grande saga, c'est mon cent ans de solitude, ma divine comédie, mon enfer.
Wouououw, on va se marrer, tu le sens, hein.

Ça ne fait pas une éternité que nous sommes installées ici, mais juste assez de temps pour repérer quelques traits de la cité, alors ça sera certainement bourré de cliché et d'erreur sur les personnes, mais je compte bien sur ton indulgence et tes remarques si je me trompe.

Pour te situer vite fait, HK est depuis 1997 rattaché à la Chine, mais garde un statut particulier (le code postal, au cas ou tu veuilles nous envoyer de l'argent et/ou des lettres d'amour sur un papier parfumé à la fleur de cerisier,  c est HK SAR, pour "spécial Administrative région").
 Ici, pas de trace de communisme, de politique de l'enfant unique, de muraille, de privation de liberté. Ici peut aller sur facebook sans problème, alors tu penses, niveau liberté, on est blindé…
Bref, c'est la chine, mais pas la Chine, et je crois que je vais proposer à Larousse mes définitions, vu la précision de l'info.
Géographiquement parlant, Il y a HK island, Kowloon et les Nouveaux territoires, et plein de petites iles ou il fait bon se promener le dimanche apres midi. 
Tu vas pas me croire, mais tout ca, c est 30% d'urbain, et 70% de nature.
Alors c'est vrai qu'au niveau urbain, ils ont mis le paquet, et c est bien comme sur les cartes postales, des tours de 50 étages à n'en plus finir, des enseignes de néon éblouissantes, des places surpeuplées, des ruelles odorantes, des échoppes de rue crawouate, des autoroutes au milieu de la ville… Un joyeux bordel, et autant te dire que c'est ce qui m'a plu tout de suite.
Mais c est aussi des montagnes recouvertes d'une végétation luxuriante, des marais ou les oiseaux migrateurs viennent s'en jeter un dernier avant le grand départ, des plages de sable blanc, des villages sur pilotis. Dingue, non?
Nous vivons à Sai Ying Pun, sur HK island, à l'est de Sheung wan, en gros, à une demi heure à pied de "central".
Voila pour le petit topo d'intro.
Et maintenant, laissez moi vous présenter L'indien errant:










The wandering Indian man

He is the first on the list, simply because he was the first recognizable figure to me when I arrived in Hong Kong. I used to see him everyday, in different locations, and he was my first visual anchor in the city. When you come to leave in a totally new place , you're looking for repetitive signals that enable you to say 'I know that, I've experienced that, it is now familiar to me', and it's reassuring.
Even if at first sight, the wandering indian man doesn't really make you feel comfortable.

He seems to walk along the main road , from the West to the Est of Hk island, all day long.  He wears a threadbare jacket and a 100 years beard, walks barefoot with natural dignity, and spread massive waves of charisma on his way. Very often he stops and stares into space for a while. He never talks. I can't make any statement, but I guess he has a no home, no job, and no membership card at the golf club. 
Actually, he might be a ghost. You can see him in sheung wan, then you get on the MTR to causeway bay, and find him there, several stations further. I am pretty sure he never uses public transport. So I believe that when he stops walking, his mind flies all over the island to look after you.


L'indien errant

Il sera le premier de la liste, tout simplement parcequ'il fut mon premier ancrage, la première personnalité notable. J'entends pas là que quand tu vois plusieurs fois le meme inconnu dans une ville surpeuplée, cette silhouette devient un repère, tout ce qui se répète à nos yeux devient notre. C'est  le signe répétitif qui permet de s'approprier un lieu, ce qui t'amènes à dire fièrement: 'ça, j'connais'. Et ça rassure.
Il n'est pourtant pas franchement rassurant l'indien au premier abord.

J'ai cru un moment que c'était un fantôme. Il semble marcher toute la journée de long de l'artère principale de HK island , d'Est en Ouest (ça nous fait pas mal de kilomètres ma bonne dame dites donc), en s'arrêtant de temps en temps, les yeux dans le vague, l'allure digne, la veste élimée,  la barbe de 100 ans, les pieds nus, souvent. Il ne sent pas, ne parle pas, ne boit pas. Je doute qu'il ait un logement, un labrador et un pull autour du coup les dimanches au golf. Il dégage un charisme naturel et envoie des ondes de sérénité, même si franchement, il a l'air complètement paumé.
Je dis que c'est un fantôme, parceque tu peux le croiser à Sheung wan, prendre le métro, et le recroiser  tout de suite après dans la rue à plusieurs stations de la, par exemple à Causeway Bay. Je doute qu'il prenne le métro. Alors peut être que dans ses pauses mystérieuses, ou le temps s'arrête comme sur un cliché, il survole la ville et vient se poser à tes cotés 



22.1.13

SaI Ying Pun Power

First time I saw her, I thought, 'wow, why does she have to make things so complicated, wearing hills  is already a torture for most women… ' But then I realized: life is complicated anyway, for everybody, even for those who have everything, money, power, love, and 2 legs; LIFE IS COMPLICATED.
Because, it's all about a matter of choice. And this girl certainly made a good choice: she chose femininity. 
I know what you're thinking: wearing hills don't make you a woman.
You're right, actually, your vagina makes you a woman. Wanna talk about it? Does your vagina make you a Channel icon?
Wrong: feminity is something you build, you work on for ages, you adapt to your personality. And above all, you choose it. And it's the choice, like any kind of choice, that makes someone attractive. Sometime we try to avoid to choose, we hope life is going to take a decision for us. Sometime we believe that things are the way there are because destiny made them that way. We think 'life betrayed me, took me my love or my leg, I can't do anything about it, it's not my fault'. But at the end of the day, we always choose: to seize the opportunity or not, to order the salmon supplement in a cesar salad, to love, or to fear. 
And now every time I see this beautiful woman, I know that I don't take a second look at her because of her missing leg, but because of her choice.


Cette femme vit dans mon quartier. Et elle déchire.
La première fois que je l'ai croisé, je me suis dit 'balèze la nana, déjà que marcher avec des talons de 12 en temps normal c'est un calvaire, faut avoir une méchante envie de se compliquer la vie'
Et puis j'ai réfléchi (oui, je sais, je le fais toujours après coup, mais que voulez vous, on change pas une équipe…), et je me suis rendue à l'évidence; LA VIE, C'EST COMPLIQUÉ. Meme si tu as le pognon, le pouvoir et l'amour (souvent, avec les deux premiers, le 3ème vient tout seul, c'est dingue), et même si, chose incroyable, tu as tes deux jambes, la vie c'est plein de choix bidons mais déterminants, qui font que quoiqu'il arrive, c'est jamais simple.
Cette fille, visiblement, elle a trouvé son camps: la féminité. Parce que la féminité, ma petite dame, c'est pas juste un truc qui te tombe du ciel quand tu fais tes chicots sur les langes de mamie.  Alors je sais, vous allez dire 'attend, c est n'imp, porter des talons aiguilles pour faire un babyfoot au bar du coin ne fait pas de toi une femme'. On est d'accord. 
C est ton vagin qui fait de toi une femme. Tu veux qu on en parle? Vazy chuis chaude.
Ton vagin fait-il de toi une égérie Chanel? L'amorce énigmatique d'une nuque pâle dans un écrin de velours? Une perle sauvage amoureusement cultivée dans le bac à huitre du café de Flore? 
WALOU, ta féminité, tu la construis, tu la bosses dur et tu la modèles pour la faire tienne. Tu braves ton gros nez ou ta voix de fumeur de gitanes, tu assumes tes poteaux ou ta grossièreté spontanée. 
Et c'est pas moi qui le dit, c'est Simone, alors, question autorité en la matière, on ne fait pas le poids. 
Mais avant de devenir femme, on le choisit, et c'est ça, le sex appeal de la féminité.
Parfois, on croit refuser les choix, on se dit que la vie décidera bien pour nous, et qu'au final, le vent nous portera. La vie a  trahit ma confiance, volé mon amant ou coupé une jambe, c'est pas de ma faute, je dois vivre avec. Que neni que neni, cocotte. Au final, on décide:  de saisir l'opportunité qui vient à nous ou de l'ignorer, d'opter ou pas pour le supplément saumon dans la salade César, d'aimer, ou d'avoir peur. 
Et quand je croise cette jolie nana dans la rue, je pense maintenant que si on se retourne, moi et tous les autres clampins de Sai Ying Pun, en la voyant, ce n'est pas pour sa jambe en moins, mais pour son choix, juste pour son choix.

Elle écrit bien cette dame, dis donc

http://www.philo5.com/Les%20philosophes%20Textes/Beauvoir_OnNeNaitPasFemme.htm